Pierre était l’invité de Renaud Dély sur Arte, mercredi 17 avril 2024, pour l’émission 28 minutes

La France saura-t-elle relever tous les défis des Jeux olympiques ?” 28 minutes lance le débat avec trois invités, autour de Renaud Dély, de Valérie Brochard et d’Anna N’Diaye : Alain Bauer, Professeur de criminologie au Cnam, Pierre Ferracci et Roxana Maracineanu, Championne du monde de natation, ancienne ministre des Sports.Pierre Ferracci était l'invité de 28 minutes sur Arte le 17 avril 2024

Confiance ou inquiétude J-100 avant l’ouverture des JO ? “Je suis plutôt confiant, plutôt enthousiaste car c’est un événement hors pair. Après il y a des problèmes, il faut les traiter. Des problèmes de sécurité. Peut-être des conflits sociaux à gérer. Il faut les traiter en anticipation.”Pierre Ferracci était l'invité de 28 minutes sur Arte le 17 avril 2024

Préparatifs et dernières annonces du président de la République “Qu’il y ait un Plan B et un Plan C, c’est la moindre des choses. Après, je ne suis pas persuadé que la meilleure façon de réussir le Plan A, ce soit de commencer à parler du Plan B et du Plan C parce que l’on va donner l’impression que le Plan A est impossible à tenir. Moi, je pense qu’il est ambitieux .”

Derniers recrutements “Les métiers de sécurité sont des métiers mal payés et pour lesquels les conditions de travail sont très difficiles. Les Jeux Olympiques sont l’occasion de régler des problèmes qui ne l’ont pas été auparavant. Là, c’est une profession qui mérite mieux en termes de qualification, de rémunération, de rémunération. Et peut-être que l’élan des Jeux Olympiques va permettre de rendre à cette population l’autorité et les compétences qu’il leur faut mais aussi les contreparties en termes de rémunération qui vont avec ces compétences.”

Est-ce que tout roule ? “J’y crois parce que tout le monde va s’adapter. Les employeurs, publics, privés, vont discuter avec les syndicats et les salariés ou lesPierre Ferracci était l'invité de 28 minutes sur Arte le 17 avril 2024 agents de la fonction publique pour que le télétravail se développe un peu, il y aura des mises en congé peut-être un peu plus important que traditionnellement, c’est déjà une période où il y a beaucoup de personnes en congé. Donc, tout le monde va s’adapter […], mais il y a encore pas mal de sujets à traiter, c’est pour cela d’ailleurs que, de temps en temps, des revendications montent en puissance. […]. Un préavis, ce n’est pas l’annonce d’une grève, un préavis, c’est une incitation à discuter, à négocier. C’est une incitation à traiter des problèmes qui ne l’ont pas été. […]. Il y a des revendications salariales. Il y a des problèmes de conditions de travail. Il est normal que le rapport de force entre salariés et employeurs soit défini aussi à la lumière de cet événement. Moi, je pense que l’on va trouver les équilibres et les compromis. Tous les syndicats ont contribué à élaborer une Charte sociale qui est un événement majeur pour ces Jeux Olympiques, qui n’existait pas auparavant et qui fait que certains problèmes sociaux sont mieux traités qu’ils ne l’ont été dans les grands événements récents. Donc, il faut rester optimiste aussi sur ce point-là.”

Cliquez ICI [ Débat à partir de 14:25 ]. Merci à la rédaction de 28 minutes.

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